🎧 Dario Divacchi : 40 ans de musique, de clubs et de télévision
Webradio Disco Funk Funky Pearls
Né à Trieste en 1954, Dario Divacchi grandit entre Malchina et Sistiana, sur le Karst triestin.
Enfant déjà passionné de musique, il enregistrait ses morceaux préférés sur cassette grâce à un magnétophone GELOSO.
C’est à 17 ans, lors d’un événement organisé par un prêtre moderne à Gradisca d’Isonzo, qu’il passe pour la première fois derrière les platines. Ce sera le début d’une longue aventure.
Débuts en discothèque
Ses premières résidences sont modestes : « L’Approdo » à Duino comme assistant DJ, puis « La Botte » à Paradamo.
Mais c’est au Love Story à Buttrio, l’un des clubs les plus réputés du nord-est de l’Italie, que sa carrière explose en 1975, en assurant une soirée où se produit George McCrae.
Ce club deviendra son fief pendant près de 10 ans.
Il jouera aussi à la Terrazza a Mare de Lignano, au légendaire Baccarà de Lugo di Romagna, au « Gotta » d’Artegna, ou encore au Koala à Duino.
Sa carrière l’amène à jongler entre les clubs et ses activités à Radio Capodistria, ce qui l’amène à réduire certaines résidences faute de temps.
Un style unique, entre hits et audace
Dario mixe les grands tubes de l’époque, mais n’hésite pas à proposer des choix originaux comme Renato Zero ou Franco Battiato.
Il ne se contente pas de mixer : il anime, joue des percussions, utilise un vocoder à la mode des Rockets, et crée une véritable performance visuelle en cabine.
Dans les années 70, il installe même une plateforme pour faire danser des filles à ses côtés et se grime à la façon de Renato Zero avec une combinaison blanche moulante.
Vinyles, mixeurs et technique
Autodidacte, il n’a pas de mentor. Il apprend sur le tas, avec son propre matériel, des vinyles qu’il achète à Pordenone chez Flavio Grupi ou à Milan, à ses frais.
Il garde toujours sa collection (revendue plus tard avant un départ prévu à l’étranger).
Côté technique, il adopte vite le mix beat, tout en animant au micro et en improvisant des effets live.
Il utilise dès ses débuts un mixer Galactron, écoute à l’oreille (même si cela n’était pas bien vu à l’époque), et évolue avec la technologie sans perdre son sens du show.
Radio et télévision : l’autre facette de sa carrière
Grand amateur de radio parlée, il s’inspire de Renzo Arbore et collabore avec Radio Capodistria, puis avec la RAI.
En 1979, il devient video DJ et crée deux émissions pionnières : « Alta Pressione » et « Video Mix », diffusées sur TV Capodistria.
Ces formats, fondés exclusivement sur les clips vidéo, précèdent même MTV et « Mister Fantasy » sur la RAI.
Miss Italie, Mister Italie et autres rencontres
Dès 1990, il devient agent régional pour Miss Italie en Frioul et Vénétie, puis s’implique dans le concours Mister Italie, qu’il ouvre à l’international. Il y consacre 25 années de sa vie.
Grâce à sa carrière, il rencontre de nombreuses stars comme Freddie Mercury, Adriano Celentano, les Pooh, Renato Zero, D.D. Jackson, Rockets, George McCrae, Roberta Kelly, etc.
Quelques anecdotes et raretés
Il publie plusieurs morceaux, utilisés comme jingles pour TV Koper, dont le titre « Waiting For Heaven » récemment réédité en Amérique latine.
Il avoue avoir été témoin de nombreux caprices d’artistes mais reste discret sur les noms.
Sa carrière est marquée par l’audace, la passion, et le sens du spectacle.
Et aujourd’hui ?
Il écoute toujours de la musique variée, loin de se limiter au disco.
Son ambition ? Partir vivre au soleil à l’étranger, après une vie consacrée au divertissement sous toutes ses formes.